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Crise viticole Vingt licenciements à la société de négoce de vin Cordier

La société de négoce de vin Cordier Mestrezat et Domaines, qui a annoncé en septembre la cession de son patrimoine foncier en raison de difficultés financières, va licencier 20 personnes sur les 160 qu'elle emploie, a-t-on appris vendredi auprès de son directeur général, Alain Duhau.

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"On remet la société en adéquation avec les nouveaux objectifs" qui sont "de se concentrer sur des produits plus haut de gamme et de développer les grands crus classés", a affirmé à l'AFP Alain Duhau. "En volume, cela fait moins d'activité", a-t-il précisé.

"Il y a un problème de baisse de la consommation sur le marché français. On vend aujourd'hui 5,5 millions d'hectolitres à Bordeaux alors qu'on en vendait autrefois 6,5 M", a ajouté Alain Duhau.

La société a réalisé un chiffre d'affaires de 60 millions d'euros en 2003 et comptait jusqu'alors 160 salariés, dont 70 dans le négoce et 90 dans les propriétés.

Selon le directeur général, Cordier Mestrezat et Domaines réalise plus de 65 % de son chiffre d'affaires à l'export, principalement en Belgique, Hollande, Danemark, Grande-Bretagne.

En septembre, ses deux actionnaires, le groupe coopératif Val d'Orbieu et le groupe TAG domaines, avaient décidé la cession de l'ensemble du patrimoine foncier de la société qui devrait être conclue le mois prochain, selon Alain Duhau.

La société possédait le château Rayne Vigneau, premier cru classé de Sauternes, et dans le Médoc, le château Grand-Puy Ducasse un cru classé de Pauillac, ainsi que quatre crus bourgeois Meyne (Saint-Estèphe) Lamothe Bergeron, Plagnac et Blaignan, soit au total 330 hectares de vignes.


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